biographie

  • Interview Agathe Costes par RCF

    Bonjour à tous,

    Je ne vais pas me plaindre de recevoir beaucoup de demandes de prestations, mais comme je peine à trouver du temps pour rédiger un nouveau billet de ce blog, je vous propose de commencer cette année avec une courte émission radio de RCF : "C'est quoi le bonheur ?"

    J'ai été interviewée par Fabrice Chrisment pour parler du métier d'écrivain public et de la manière dont je l'exerçais. Alors si cela vous intéresse de m'entendre plutôt que de me lire, il ne vous reste plus qu'à cliquer vers ce lien :

    https://rcf.fr/culture/portraits/agathe-coste

    À très bientôt et certainement... par écrit !

     

  • Mémoire, mémoires, biographie, récit de vie et éloge

    Parmi les différentes prestations que propose un écrivain public, il serait intéressant de s’attarder aujourd’hui sur celles liées au terme « mémoire ». La polysémie est un sujet récurrent de ce blog et ce terme n’y fait pas exception. En effet, un mémoire est un document produit par un étudiant et des mémoires sont des écrits relatant les souvenirs d’une personne. La mémoire est nécessaire pour écrire ses mémoires. Et elle l’est aussi pour honorer la mémoire d’une personne.

    Quand j’apprenais l’anglais, j’ai souvent eu l’impression que les Anglais disposaient de moins de vocabulaire que nous. Souvent, leurs mots avaient de nombreuses significations différentes. J’ai souvenir d’avoir ouvert mon dictionnaire franco-anglais (à l’époque où l’on ouvrait encore des dictionnaires sans effectuer de recherches dans la barre Google) et de m’être arrêtée, assez interloquée, sur l’interminable liste de significations du mot « get ». Toutefois, en écrivant ces lignes, je me suis demandé si cette impression était justifiée. La langue française est-elle réellement plus riche que la langue anglaise ? Il est tout à fait probable que je ne connaisse pas assez bien l’anglais pour en juger. J’ai donc découvert l’article ci-dessous, proposant cet angle sous une perspective intéressante :

    https://fr.babbel.com/fr/magazine/quelle-langue-contient-le-plus-de-mots/

    À sa lecture, il apparaît qu’il est difficile d’être juge en la matière, d’autant plus que les langues vivantes évoluent, contrairement aux langues mortes, dont seule nous reste… la mémoire.

    Pour revenir à celle-ci, sachez qu’un écrivain public peut corriger les mémoires d’étudiants, écrire des éloges funèbres pour honorer la mémoire d’êtres chers, mais aussi accompagner une personne dans la rédaction de ses mémoires. Je précise néanmoins un aspect important. Par déontologie, je corrige seulement les mémoires d’étudiants et ne les rédige jamais, considérant qu’il s’agit là de leur propre travail. En revanche, pour les mémoires étant des récits de vie, mon travail d’écrivain public diffère en fonction des attentes de mes clients. Parfois, ils ont déjà rédigé une partie de leur biographie et souhaitent que j’améliore leurs écrits et en restructure les différentes parties. D’autres fois, ils préfèrent me confier la rédaction de leur récit de vie et je travaille sur ce projet à l’aide d’entretiens avec eux. La situation est similaire pour les éloges funèbres en hommage à la mémoire d’un proche. Dans ce type de travail, si la personne souhaite que je rédige l’écrit, je prends toujours soin de m’entretenir avec elle, notamment afin d’entendre sa manière de parler. Un éloge est un texte qui sera lu en public et la personne doit pouvoir le déclamer avec aisance. Il est ainsi souhaitable que ce texte ait une « musique » correspondant à celle de la personne. Les mots doivent être ceux que celle-ci pourrait utiliser. Pour conclure, un éloge à la mémoire d’une personne est un éloge funèbre, mais les éloges ne sont pas toujours des hommages aux défunts. Nous pouvons tous proposer un discours pour faire l’éloge d’un proche. D’ailleurs, c’est plutôt un beau cadeau. Rare, de surcroît. Alors à vos stylos. Ou si vous recherchez de l’aide, faites appel à un écrivain public, de préférence situé à Dijon…